Dysgraphie, et si c’était un Réflexe non intégré? cabinet de Braingym et Intégration des réflexes à Die , Drôme
Dysgraphie
La dysgraphie affecte l’écriture et la graphie. C’est une anomalie de la conduite du trait due à une difficulté de coordination et à des problèmes en motricité fine. L’enfant dysgraphique écrit de façon irrégulière : il ne parvient notamment pas à respecter la norme des espaces entre les termes ; il écrit parfois les mots en les superposant…
L’enfant dysgraphique est également affecté par une capacité restreinte à dessiner ou à colorier.
Une rééducation spécifique établie par des ergothérapeutes, des graphothérapeutes ou parfois des psychomotriciens, donne de très bons résultats.
Les signes auxquels être attentifs pour dépister une dysgraphie:
- Ecriture peu lisible : colle les lettres, les superpose, juxtapose des lettres trop grandes à d’autres plus petites…
- Difficulté à visualiser la page : ne parvient pas à écrire sur les lignes.
- Rythme d’écriture inadapté : peut être très lent en faire beaucoup d’efforts pour obtenir un résultat plus ou moins correct ou à l’inverse écrire trop rapidement de façon impulsive.
- Crispation dans la tenue du crayon : peut trouer la feuille sur laquelle il écrit, tellement il appuie fort.
Les facteurs de risque ont surtout été étudiés dans le cadre de la dyslexie mais sont probablement similaires pour les autres troubles «dys».
Hérédité
Un garçon de père dyslexique aurait 40% de risque de l’être également, et 35% si c’est sa mère qui l’est. Pour une fille, les risques seraient moins élevés, à savoir de 17% (quel que soit le parent affecté).
De manière générale, on estime que le risque d’être dyslexique est multiplié par quatre, voire davantage, si l’enfant est issu d’une famille dans laquelle un des parents proches est dyslexique. Par conséquent, il est important de savoir s’il y a déjà eu des cas de dyslexie dans la famille, même élargie, et de porter cette donnée à la connaissance des thérapeutes consultés.
Trouble du langage
Une mauvaise maîtrise du langage oral (retard de langage ou dysphasie) précède souvent ou accompagne les dyslexies. Au moins une personne sur deux ayant connu un trouble du langage est diagnostiquée dyslexique par la suite.
Sexe
Les risques d’être dyslexique sont de 4 à 6 fois supérieurs pour un garçon que pour une fille.
Être gaucher
On retrouve 20 à 30% de gauchers ou ambidextres chez les dyslexiques alors qu’ils ne représentent que 6 à 10% de la population globale.
Déficit en certains acides gras
Il est possible qu’un léger dysfonctionnement du métabolisme des acides gras insaturés soit un facteur (additionnel ou originel) à considérer. Cette piste est encore à l’étude.
Et aussi, bien que cela ne soit pas encore avéré de manière certaine, il est plausible que la prématurité, le retard de croissance intra-utérin (RCIU) et la souffrance néonatale augmentent les risques de dyslexie.
Ce sont généralement les enseignants les premiers à percevoir le problème.
Le diagnostic de dysgraphie peut être confirmé par un ergothérapeute ou un graphothérapeute. Selon les cas, il peut être indiqué de faire un bilan pyschométrique (test WISC IV, K-ABC par exemple) chez un psychologue ou neuropsychologue.
Pour les troubles « dys » en général, une supplémentation en oméga-3 pourrait être bénéfique. Les effets de ces acides gras sur les troubles « dys » ne sont pas prouvés, mais ils représentent néanmoins une piste à considérer.
En ce qui concerne plus spécifiquement la dysgraphie, il est recommandé:
- de faire des séances d’ergothérapie, de graphothérapie et/ou de psychomotricité. La méthode ABC Boum qui vise à faire comprendre l’alphabet aux enfants d’une manière concrète, par le mouvement et l’image, est souvent employée.
- de consulter un orthoptiste et envisager une rééducation oculaire si les yeux de l’enfant font des saccades.
- d’utiliser un « cale-doigts » qui assiste l’enfant dans sa tenue du crayon si cela l’aide.
- de favoriser l’emploi d’un ordinateur pour les travaux écrits (demander s’il peut en être fait de même à l’école).
La dysgraphie est généralement associée à d’autres troubles « dys