Dyslexie Drôme Cabinet Brain Gym et réflexes à Die Drôme

19 Juil 2020

Dyslexie

Entre 5 et 10% des enfants sont dyslexiques et connaissent des difficultés durables  pour apprendre à lire.

La dyslexie est un syndrome d’origine neurobiologique révélé par une difficulté durable d’apprentissage du langage écrit (lecture, écriture, orthographe) et d’acquisition de ses automatismes.

L’organisation du cerveau d’une personne dyslexique est déficiente au niveau de l’aire du langage. Ainsi, le dyslexique connaît des difficultés à intégrer la composante phonologique de sa langue. Il ne distingue pas très bien les phonèmes ni ne parvient à associer correctement graphèmes et phonèmes.

Le dyslexique a donc des difficultés pour distinguer ou manipuler les différents phonèmes qui composent les mots qu’il entend et connait notamment des problèmes pour :

  • les segmenter (exemple : quels sons entend-on dans le mot cumulus ?)
  • les éliminer (exemple : quel terme obtient-on si l’on enlève le son rie du mot pâtisserie ?)
  • les comparer (exemple : parmi les mots frites, fret, et crêpes lesquels commencent par le même son ?)
  • les dénombrer (exemple : combien de syllabes y a-t-il dans le mot carapace ?)

Le pourcentage de dyslexiques oscille entre 5 et 10%, et l’on peut ainsi s’attendre à retrouver 1 à 3 dyslexiques par classe.

La dyslexie touche 4 à 6 fois plus les garçons que les filles et cette proportion double pour les cas de dyslexie sévère. Le risque d’être dyslexique est multiplié par quatre si un parent proche est également atteint.

La dyslexie aurait pour origine une surabondance de substance cérébrale : par rapport à la population générale, les dyslexiques ont des millions de neurones supplémentaires placés à des endroits inusités du cerveau et ordonnés de façon atypique.

Le cerveau d’un dyslexique possède un certain nombre de caractéristiques qui permettent de le différencier d’un autre, cependant cette observation n’est pas encore assez précise pour établir un diagnostic.

Un lien entre dyslexie et des anomalies sur certains chromosomes (1, 6 et 15) a également été établi.

Types de dyslexies

Il existe plusieurs sortes de dyslexies dont les classifications ne sont pas vraiment claires et varient selon les auteurs. De fait, chaque dyslexique a un profil individuel particulier et c’est ce profil spécifique que le logopédiste/orthophoniste doit chercher à définir, les classifications générales n’étant qu’une indication, un support pour établir un bilan le plus précis possible.

Dysphonésie (dyslexie phonologique – audito-phonologique – profonde)

La dysphonésie est considérée être une « dyslexie auditive ». C’est le type de dyslexie le plus courant (entre 30 et 65% des dyslexiques en seraient atteints).

Elle se dénote par une faible capacité à lire à haute voix, à déchiffrer les syllabes, à prononcer et à séparer les sons composant les mots que l’enfant ne connait pas. Un élève dysphonésique n’a qu’un répertoire limité de termes qu’il peut reconnaitre visuellement. Il doit donc deviner les autres mots et, ce faisant, commet des erreurs de sens.

Et lorsqu’il écrit, il essaie soit de reproduire les formes qu’il a en mémoire, soit de transcrire phonétiquement ce qu’il entend. Ses compositions, avec cette orthographe assez aléatoire, sont donc généralement peu compréhensibles.

L’enfant disphonésique a tendance à éviter les activités où l’écrit est nécessaire, il comprend mieux ses lectures s’il lit intérieurement plutôt qu’à voix haute. Il peut oublier des mots ou même sauter des lignes et a des difficultés à associer sons et lettres.

Dyseidésie (dyslexie visuelle – visuo-spatiale – de surface)

Cette dyslexie est considérée comme visuelle. Entre 10 et 30% des dyslexiques en seraient atteints.

La dyseidésie se manifeste par une lecture lente et difficile car elle ne fait pas appel à un répertoire de mots connus : l’attention est donc pratiquement exclusivement accaparée par le déchiffrage des mots. Par conséquent, la compréhension de ce qui est lu est fortement entravée.

L’élève dyseidésique a également une capacité réduite pour écrire des mots avec une orthographe alambiquée parce qu’il ne peut pas les voir écrits.

Il a une mémoire immédiate déficitaire et rencontre ainsi des difficultés à conserver des instructions en tête. Ce n’est que très péniblement qu’il parvient à recopier du tableau à sa feuille.

Dysnemkinésie (dyslexie motrice)

La dysnemkinésie est souvent appelée « dyslexie du mouvement ». Elle n’apparaît jamais seule : elle est effectivement toujours accompagnée de dyslexie phonétique ou visuelle, voire des deux.

Elle se caractérise par des difficultés à mémoriser les mouvements requis pour écrire les chiffres et les lettres. De ce fait, l’expression écrite est très laborieuse. La rédaction pose problème, l’enfant dysnemkinésique connaissant des grandes difficultés à exprimer ses idées par écrit. Ce type de dyslexie se distingue également par une inversion des lettres ou des chiffres, et/ou une écriture à l’envers ainsi qu’un retournement des lettres à boucle (b,d,p,q).

 

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À PROPOS DE L’AUTEURE

Emmanuelle Chaptinel Kinesiologue

En 2013 j’ai découvert la kinésiologie et plus encore, une branche de celle-ci : l’Education Kinesthésique ou kinésiologie éducative que l’on appelle également Brain Gym. C’est au départ pour aider mes enfants que je me suis lancée dans la formation de kinésiologie et spécialisée ensuite dans cette approche éducative du Brain gym, que j’ai complété par un travail sur les réflexes archaïques et l’Intégration Motrice Primordiale…
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